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Lieberwoltwitz 1813

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Message  Raphaël Sam 14 Juil - 0:18

A l'automne 1813, suite à l'entrée de l'Autriche en guerre, les troupes coalisées marchent sur les armées françaises avec une supériorité numérique écrasante. A Lieberwoltwitz, un village proche de Leipzig, Murat va tenter de livrer une bataille décisive pour repousser les innombrables colonnes ennemies. Aux hommes de Lauriston et de Victor, s'ajoutent les redoutables polonais de Poniatowski et la cavalerie lourde venue d'Espagne commandée par Pajol. Rapidement, la jeune Garde rejoint le gros des troupes françaises et se positionne sur la gauche, soutenue par les régiments de ligne provisoires et de la cavalerie légère. Pendant ce temps, le corps polonais vient se positionner au centre derrière les dragons de Pajol. Le corps de cavalerie polonaise commandé par Kellermann reste sur la droite, en soutient. Les français occupent les villages et s'y retranchent. En face, la progression alliée se fait lentement. En trois heures, les prussiens avancent leur première ligne et forment une grande batterie pour pilonner le centre français. En face, regroupant son artillerie de corps et les batteries polonaises, Lauriston forme lui aussi sa grande batterie et le duel s'engage. L'avantage est aux artilleurs français. Pendant ce temps, les russes progressent sur la gauche et viennent bombarder l'aile droite française à coups de douze livres : 1500 français au tapis. Victor à son tour déclenche un feu nourri sur les villages tenus par les russes et leur inflige de lourdes pertes. Une brigade entière est décimée côté russe. Le déluge de feu s'intensifie mais aucun assaut d'envergure ne pointe à l'horizon. Cinq heures ont passé depuis le commencement de la bataille, le corps autrichien fait enfin son apparition sur le terrain et vient menacer la gauche française. La division de cavalerie légère autrichienne est la première à montrer son visage. Elle est immédiatement attaquée par les hussards et chasseurs à cheval français de Pirée. Le manque d'expérience et la mauvaise qualité des chevaux sont compensés par le courage des cavaliers français qui luttent contre cavalerie et artillerie avec intrépidité. Deux heures durant, la cavalerie française tient tête au corps autrichien qui se déploie en colonnes serrées et commence à s'embourber dans les bois. Voyant cette masse arriver, les prussiens sonnent l'attaque générale, deux divisions prussiennes progressent donc en direction du centre et de la droite française. Les dragons français reçoivent alors l'ordre de charger ces masses pour gagner du temps. Une brigade de dragons s'ébranle et se lance à l'assaut. Contre toute attente, la première ligne de carrés prussiens est enfoncée. La seconde, pourchassée, se replie en désordre : 1500 prussiens sont mis hors de combat. On ne déplore aucune perte dans les rangs français. Observant ce flottement dans les lignes prussiennes, Pajol se lance à l'attaque de la grande batterie prussienne, déjà affaiblie par les tirs français. Deux brigades de dragons (toute la division Milhaud) viennent se positionner en face des trente canons prussiens. Le choc est terrible : 1500 dragons tombent mais la grande batterie est enlevée. Pajol, qui a mené la charge n'est même pas blessé. La seconde ligne prussienne s'avance rapidement pour combler la brèche. Trop rapidement. Une brigade de dragons s'élance contre une brigade prussienne qui n'a pas eu le temps de former en carrés et la taille en pièces. Ce qui reste de cette malheureuse brigade sème le désordre dans les lignes prussiennes pendant que les dragons pourchassent sans la moindre perte la seconde ligne de landwehr, bientôt mise en déroute. Toute une division prussienne est mise hors de combat. L'incident a causé plus de 2500 morts du côté prussien. Le corps de cavalerie de réserve vient au secours de l'infanterie. Les cuirassiers brandebourgeois et prussiens, soutenus par des hussards russes chargent à leur tour la grande batterie française. Ces masses de cavaliers sont interceptées par les dragons de Pajol. Le corps à corps sanglant qui s'en suit tourne à l'avantage des coalisés mais la grande batterie française est sauve. La division de cavalerie lourde russe, sous le feu français, vient se mettre en position derrière ses vingt-quatre pièces et attend son heure. Sur la gauche, après trois heures de combats acharnés, la cavalerie française est mise en déroute par les redoutables cuirassiers autrichiens. L'infanterie peut passer à l'attaque. Sans tarder, les masses autrichiennes fondent sur les lignes françaises. Les autrichiens, traversant les bois en colonnes serrées, se retrouvent en désordre et essuient un feu nourri de la jeune Garde . Néanmoins leur progression n'est pas arrêtée. Deux assauts sont lancés contre le village de Lieberwoltwitz. Les deux assauts échouent. Les français tiennent bon. Au centre, les prussiens remettent de l'ordre dans leurs lignes et repartent à l'attaque. La progression est arrêtée provisoirement par les batteries françaises. Sur la gauche, les russes amènent trente-six canons supplémentaires pour renforcer leur grande batterie et mettre à mal la droite française. Il reste deux heures avant que la nuit noire ne tombe et empêche tout combat. Murat tient fermement sa position et a grandement désorganisé les colonnes ennemies. Toutefois, tout reste encore possible.

Raphaël

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Message  Raphaël Ven 27 Juil - 16:48

Il ne reste que deux heures avant que la nuit ne mettent fin aux combats. Le corps de cavalerie russe, soutenu par les cuirassiers brandebourgeois et les uhlans, décide d'enlever la grande batterie française. Les deux tentatives échouent grâce aux contre-charges des dragons français qui repoussent vaillamment les coalisés. Dans les deux camps, les pertes sont élevées. Le corps de cavalerie russe est bientôt détruit. Sur la gauche, les autrichiens intensifient leurs efforts et redoublent leurs charges sur les villages. Les batteries françaises sont enlevées et la première ligne, commandée par Rochambeau, se débande mais les villages tiennent bon. A l'extrême gauche, la Jeune Garde entre en jeu et vient frapper à sa sortie du bois les brigades autrichiennes. Après maintes décharges d'artillerie et de mousquets causant de lourdes pertes dans les rangs français, le combat à la baïonnette s'engage. La Jeune Garde résiste et repousse courageusement l'ennemi dans le bois. La cavalerie autrichienne se met en branle pour contrebalancer ce premier échec. Les cuirassiers autrichiens sabrent les deux batteries de la Jeune Garde puis s'élancent sur les carrés français qui repoussent cette charge terrible. Les grenzers autrichiens, couverts par leur artillerie, tentent par deux fois de déborder l'aile française en attaquant les villages. Ils se font repousser par les voltigeurs de la Jeune Garde. L'aile gauche française tient bon pour le moment. Sur la droite, la grande batterie russe engage un duel avec les batteries françaises qui disparaissent les unes après les autres. Les prussiens en profitent pour attaquer. Deux assauts sont repoussés miraculeusement par les régiments de ligne provisoires français. La cavalerie de landwehr fait fuir l'artillerie divisionnaire et fait débander les régiments légers français postés aux abords des villages du centre-droit. Enfermés dans le village et soutenus sur leur gauche, les régiments de conscrits s'accrochent et ne cèdent pas. Les dragons et la grande batterie empêchent toute progression ennemie au centre. La droite française tient. La gauche reçoit l'ordre de contre-attaquer. Les régiments de conscrits se joignent alors à la Jeune Garde et chargent de flanc les brigades autrichiennes déjà engagées à l'orée du bois. L'attaque est brève mais sanglante. Au cours de l'heure qui suit, les autrichiens se débandent et abandonnent sur le terrain la moitié de leurs effectifs. Le scénario s'achève donc sur une victoire française.cheers même si Murat aurait pu infliger davantage de pertes et couper en deux l'armée alliée s'il avait osé engager ses polonais. Mais tels n'étaient pas les ordres.

Raphaël

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